De l’amour qui grince

Cernée de tendresse
Je t’épie du regard
Une douce insomnie à fixer les vagues que fait ton abdomen.

Petit corps qui respire la quiétude
Un souffle léger
À peine audible
Qui jette à terre tout ce que j’ai en-dedans.

T’avoir dans les tripes
Comme je t’ai eu dans le ventre
Une connexion qui fait mal tellement elle est belle.

Tellement elle est forte.

Cernée par tes mains
Tes minuscules doigts
Qui m’arrachent l’épiderme
Et tous mes sourires.

Qui m’arrachent à mon sommeil pour me faire rêver à plus beau encore
Un lien onirique qui nous lie pour toujours.

Petit corps qui inspire la quiétude
Un bien-être qui me transperce l’âme
Pour faire trembler au plus profond de mon être
Le puissant amour que j’ai pour toi.

Être mère
Comme un intrus qui erre
Au centre de ta vie
En périphérie de tes sourires

Être ta mère
Et vivre de ce vertige
Qui accompagne toutes les étreintes que nous nous donnons.

Se serrer fort
Pour ne jamais se perdre
Et savoir que l’autre
Nous ouvre aussi les bras

Te serrer fort
Et toujours me perdre
Et toujours me perdre
Au creux de ton petit souffle


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